Sybille Wallemacq
28 June 2018
Le designer est très présent dans le parcours de Forever Young car c'est précisément autour de la jeunesse que son ADN créatif est construit. De nombreuses pièces sont exposées dont une blouse de laboratoire qui est très vite associée en Belgique au monde estudiantin...
Raf Simons, A/W 2015 – 16/ © Etienne Tordoir |
Le fait que le bleu soit associé aux garçons et le rose aux petites filles est une construction marketing qui date d'après la seconde guerre mondiale. En fait, dans les années 1930, certains pays fonctionnaient même à l'inverse : le rose pour les garçons car considéré comme un couleur forte et associée à la planète Mars et le bleu pour les filles, en lien avec la couleur de la Vierge Marie.
Paul Poiret, child's dress, ca. 1921/ © Modemuseum Hasselt, Kristof Vrancken |
Il faut savoir qu'au XVIIIe et XIXe siècle, les garçons et les filles étaient habillés pareils ! En blanc et en jupe... Par ailleurs, comme maintenant, la tendance était de vêtir les enfants comme les adultes. On retrouve donc à l'expo des duos mère-fille, père-fils... Comme quoi la mode au fil de siècle se répète.
Boys ensemble, ca. 1870/ © Modemuseum Hasselt, Kristof Vrancken |
Le temps file pour tout le monde de manière égale. Il s'égrène équitablement. La manière de s'habiller est une chose que l'on peut contrôler, cela permet de manipuler l'image que l'on renvoie de soi. Et la mode joue avec les codes de la jeunesse pour nous y aider ; les références sont multiples : ours en peluche, barbe à papa etc.
The Pink Project. Seowoo and her Pink Things, 2005/ © JeongMee Yoon |
La capitale limbourgeoise abrite le Modemuseum mais aussi le jardin Japonais, un musée du genièvre et la région est propice à de longues balades à vélo... Ce n'est pas pour l'expo mais quelques raisons supplémentaires de se déplacer !
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Photo by Corinne Day/ © Trunk Archive |
Photo by Corinne Day/ ©Trunk Archive
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