James Ensor. Inspired by Brussels

Princesse de France puis reine de Belgique, fille aînée du roi des Français Louis Philippe Ier, Louise d’Orléans est une figure incontournable de l’Europe romantique. Le musée Condé du château de Chantilly consacre, avant le musée des Arts anciens de Namur, une exposition à cette reine oubliée qui fut pourtant la première icône de la royauté belge.

C’est un immense artiste au talent protéiforme que célèbre la Rétrospective Elliott Erwitt à la Grand-Place. Un événement unique à plusieurs titres, notamment par son ampleur et le fait qu’elle a été conçue par l’artiste lui-même, avant sa disparition en novembre dernier. Émotions garanties !

Dans le prolongement de la rétrospective qui eut lieu en novembre 2023 chez Artcurial Hôtel Marcel Dassault à Paris, Natacha Dassault et Artcurial Belgium rendent un nouvel hommage au photographe Olivier Dassault. Avec une double exposition en octobre 2024, Artcurial et la Banque Transatlantique dévoilent une sélection de photographies argentiques d’Olivier Dassault, dans chacun de leurs lieux respectifs.

Le musée de Deinze et de la région de la Lys (le MUDEL) propose une rétrospective majeure consacrée au grand peintre Émile Claus (1849-1924), un artiste majeur du paysage pictural belge.

Alors que le Brussels Art Square (BAS) en est à sa 19e année, le Sablon se prépare fébrilement à accueillir des milliers de curieux, d’amateurs et de collectionneurs, trop heureux d’arpenter ce quartier convivial que de nombreuses villes nous envient.

D’un spin-off de la mini-série WandaVision à un thriller haletant porté par Cate Blanchett, voici les 6 séries les plus attendues de la rentrée 2024.

De La Panne à Knokke-Heist, dix-huit sculptures monumentales composent un parcours artistique reliant neuf stations balnéaires de la mer du Nord. Must see !

Autant elle était célèbre au XIXe siècle, autant la princesse de Lieven (1785-1857) fut oubliée depuis lors. Cette femme d’une extraordinaire intelligence, dont l’origine balte et le mariage firent une sujette des Tsars, devrait être considérée aujourd’hui comme la plus parfaite expression de deux idéologies à la mode : la communauté européenne et le féminisme. Sans doute ces mérites essentiels furent-ils la cause de son effacement dans la mémoire collective. Elle était trop brillante, trop aristocrate et trop pacifique pour plaire aux foules qui, durant un siècle et demi, ont célébré tour à tour la Nation, la Victoire, l’autorité d’un Homme providentiel et le Populisme, avec des conséquences au fond desquelles nous barbotons encore.